Travail et stupéfiants : pas vraiment compatibles.
Jusqu'à présent, on pratiquait surtout des éthylotests, mais la consommation de drogues s'étant tellement développée ces dernières années, que beaucoup de professionnels veulent aujourd'hui s'assurer de la sobriété de leurs employés, tant au niveau de l'alcool qu'au niveau des stupéfiants.
Entreprises de transport de fret ou de personnes, sociétés de travaux publics ou chantiers à risques, sociétés de sécurité ou même sociétés de trading, le monde des entreprises est en quête de solutions pour informer les personnels du danger des stupéfiants, et de leur incompatibilité totale avec le monde du travail.
On assiste donc à une multiplication des actions de prévention contre la drogue au sein même des entreprises. Cette prévention peut prendre la forme de conférences d'information animées par des spécialistes des stupéfiants et des addictions, ou encore par la distribution de tests rapides de dépistage.
L'avènement et la démocratisation du test salivaire ont été un facteur déterminant dans cette évolution. En effet, ces tests pratiqués sur la salive ne nécessitent aucune commodité particulière, alors qu'un test urinaire oblige à utiliser des sanitaires. Ils peuvent se pratiquer n'importe où, que ce soit au pied d'une grue ou à la porte d'un autobus, ils sont très économiques et sont surtout susceptibles de pouvoir éviter des accidents.
Les tests urinaires ne sont pas en reste, et constituent toujours le moyen rapide le plus fiable pour détecter les drogues sur plusieurs jours. Ils peuvent dépister une drogue au choix (test urinaire simple) ou plusieurs drogues simultanément (tests multi-drogues).
Pour finir, il y a les tests sur surfaces, que l'employeur peut utiliser sur tous les objets ou les zones faisant partie de l'entreprise. Retrouver des traces de stupéfiants dans les toilettes, ou pire, sur un volant, peut parfois ouvrir les yeux sur un problème latent, et permettre dans certains cas d'éviter une catastrophe.
| ![]() |
|